Le système de santé des États-Unis a été critiqué pour son accès inégal aux services de santé et aux traitements, ce qui a eu des effets disproportionnés sur les communautés marginalisées comme les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transgenres, les queers et plus (LGBTQ +). Une étude récente de l'American Medical Association a révélé que les personnes LGBTQ + vivent des différences dans les soins en raison de barrières systémiques, y compris l'homophobie, la transphobie, la discrimination et la stigmatisation.
Par exemple, de nombreux patients LGBTQ + se voient refuser l'accès aux procédures de confirmation du sexe, aux services de santé génésique, au traitement de la santé mentale et aux examens préventifs en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
De plus, le manque de sensibilisation des fournisseurs aux problèmes de santé des personnes LGBTQ + peut entraîner des diagnostics erronés, des mauvais traitements et un retard ou une omission du diagnostic, ce qui peut avoir de mauvaises conséquences sur la santé. Pour répondre à ces préoccupations, l'AMA a proposé plusieurs recommandations, dont une formation accrue des professionnels de la santé sur les questions de santé LGBTQ +, la collecte de données sur les expériences des patients LGBTQ + et la garantie que les régimes d'assurance maladie couvrent tous les types de traitement médicalement nécessaires.
En conclusion, l'analyse des modèles d'accès aux soins de santé révèle une discrimination systémique à l'égard des groupes LGBTQ +, soulignant la nécessité de prendre de nouvelles mesures pour améliorer l'équité en santé et réduire les disparités.
1. La discrimination systémique est un problème courant auquel les personnes LGBTQ + sont confrontées lorsqu'elles demandent des soins médicaux. L'un des principaux problèmes est le rejet des procédures de confirmation du sexe, qui impliquent un changement de l'apparence d'une personne en fonction de son identité de genre. Cela comprend des interventions chirurgicales telles que la féminisation/masquage facial, l'augmentation/réduction du sein, l'hystérectomie, la falloplastie, la vaginoplastie et l'orchiectomie. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, les personnes transgenres qui subissent ces opérations subissent souvent des taux de dépression, d'anxiété et de tentative de suicide plus élevés que celles qui ne le font pas. L'abandon de ces procédures peut également avoir un impact négatif sur la santé mentale et la qualité de vie en général.
2. Un autre domaine où les patients LGBTQ + sont victimes de discrimination est celui des services de santé génésique. De nombreux fournisseurs de soins refusent d'offrir un traitement en raison de croyances religieuses ou personnelles, malgré les preuves suggérant que les couples homosexuels sont aussi capables de concevoir des enfants que les hétérosexuels. Cette politique limite l'accès au traitement de l'infertilité, aux options de contrôle de la fécondité et à l'éducation sexuelle, ce qui se traduit par des résultats pires pour les familles de la communauté LGBTQ +.
Par exemple, une étude a montré que les femmes lesbiennes sont moins susceptibles de demander un examen préventif parce qu'elles se sentent mal à l'aise avec leur fournisseur.
3. La santé mentale est un autre problème critique pour les personnes LGBTQ +. Malgré la prise de conscience croissante de la maladie mentale, de nombreux fournisseurs continuent de considérer ce tabou et d'éviter les discussions sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre avec leurs patients. En conséquence, les personnes LGBTQ + peuvent ne pas être diagnostiquées ou recevoir des soins de mauvaise qualité, ce qui peut conduire à des résultats pires que les patients cisgenres et directs.
Par exemple, les personnes transgenres sont confrontées à des niveaux élevés de dépression, d'anxiété et de toxicomanie, mais seulement 5 % d'entre elles déclarent avoir reçu des soins médicaux appropriés sur ces questions, selon le Centre national pour l'égalité des transgenres.
4. Les régimes d'assurance maladie contribuent également à la discrimination systémique de la population LGBTQ +.Les assureurs excluent souvent la couverture pour les traitements médicalement nécessaires tels que l'hormonothérapie, le traitement de l'infertilité et les opérations de confirmation du sexe. Cela laisse beaucoup de gens sans accès aux soins médicaux nécessaires, les obligeant à payer de leur poche des dépenses qui peuvent être coûteuses financièrement.
En outre, certains assureurs exigent une autorisation préalable avant de couvrir ces services, créant des barrières supplémentaires pour les patients qui demandent un traitement.
En général, l'analyse des modèles d'accès aux soins de santé révèle une discrimination systémique à l'égard des groupes LGBTQ +, soulignant la nécessité de prendre de nouvelles mesures pour améliorer l'équité en santé et réduire les disparités. Pour résoudre ces problèmes, l'American Medical Association a formulé plusieurs recommandations, dont une formation accrue des professionnels de la santé sur les questions de santé LGBTQ +, la collecte de données sur l'expérience des patients et la garantie que les régimes d'assurance maladie couvrent tous les traitements médicalement nécessaires. En mettant en œuvre ces mesures, les responsables politiques peuvent œuvrer à l'équité en santé pour tous les Américains, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.
Comment l'analyse des modèles d'accès aux soins de santé peut-elle révéler une discrimination systémique à l'égard des personnes LGBTQ + ?
Les problèmes d'accès aux soins de santé touchent tous les groupes marginalisés, y compris les personnes LGBTQ +, qui peuvent se heurter à des obstacles supplémentaires en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Les politiques, attitudes et stéréotypes discriminatoires dans les établissements de santé créent un environnement où ils sont souvent confrontés à des préjugés, au harcèlement et même au refus de soins de santé.