Le déni de soins de santé est une forme de racisme institutionnalisé qui est profondément ancré dans le système de santé américain depuis des siècles. Cela se traduit par des différences dans l'accès aux soins, la qualité des soins et les résultats entre les différents groupes raciaux. Dans cet article, je vais discuter de la façon dont ces refus renforcent les modèles systémiques plus larges de discrimination et de marginalisation dans la société américaine.
L'histoire du racisme dans les soins de santé remonte à l'époque de l'esclavage, où les Afro-Américains se sont vu refuser des soins médicaux et ont dû compter sur les propriétaires d'esclaves pour leur bien-être. À l'époque de Jim Crow, les Noirs ont été victimes de discrimination dans les hôpitaux et les cliniques, où ils ont souvent subi des soins de mauvaise qualité et des mauvais traitements de la part d'employés blancs. Même depuis le Mouvement pour les droits civiques, peu de progrès ont été réalisés pour améliorer l'accès aux soins de santé pour les communautés minoritaires. Aujourd'hui, les personnes de couleur sont toujours confrontées à des taux disproportionnés de maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiaques et le VIH/sida.
Un exemple de refus de soins médicaux est le refus des compagnies d'assurance de couvrir des traitements ou des médicaments fondés sur la race. On sait depuis longtemps que les compagnies d'assurance font preuve de discrimination à l'égard de certains groupes raciaux, notamment les femmes, les personnes atteintes de maladie mentale et les personnes LGBTQ +. Il est également courant de refuser une protection fondée sur l'identité de genre ou l'orientation sexuelle. Les personnes qui s'identifient comme transgenres peuvent ne pas recevoir de soins médicaux adéquats en raison d'une incompréhension ou d'une acceptation de leur identité.
Une autre forme de refus de soins est le profilage racial dans les salles d'urgence. Les études montrent que les médecins sont plus susceptibles de mal diagnostiquer les patients noirs que les patients blancs, ce qui entraîne des délais d'attente plus longs et des retards de diagnostic. Il en résulte un taux de mortalité plus élevé chez les patients noirs, ce qui aggrave encore les disparités existantes.
En outre, les minorités sont moins susceptibles de recevoir des soins préventifs, ce qui peut conduire à des maladies plus graves.
Les déni de soins de santé renforcent les modèles systémiques plus larges de discrimination et de marginalisation, créant des obstacles à la mobilité économique. Les communautés minoritaires sont moins susceptibles d'avoir accès à des options alimentaires saines, à des zones sûres et à une éducation de qualité, ce qui contribue à la détérioration de la santé.
En outre, ils vivent souvent dans des zones où il n'y a pas assez de professionnels de la santé, ce qui les oblige à voyager sur de longues distances pour être soignés. Ces facteurs créent un cycle de pauvreté et de mauvaise qualité qui se perpétue au fil des générations.
En conclusion, les refus de soins de santé sont un problème structurel qui a eu des effets dévastateurs sur la société américaine. Elles doivent être abordées en modifiant les politiques à tous les niveaux du gouvernement et au sein des institutions. Nous devons garantir à tous l'accès à des soins de santé complets et de qualité, sans distinction de race, d'origine ethnique, d'identité de genre ou de statut socioéconomique. Le moment est venu de relever ce défi et de faire de réels progrès dans la mise en place d'un système de santé plus juste et plus équitable.
Comment les refus de soins de santé renforcent-ils les modèles systémiques plus larges de discrimination et de marginalisation ?
Les professionnels de la santé et les compagnies d'assurance refusent souvent l'accès aux soins de santé pour des raisons telles que la race, l'ethnicité, l'identité de genre, l'orientation sexuelle, le handicap, l'origine socioéconomique et d'autres caractéristiques qui sont protégées par les lois antidiscrimination. Le processus de refus des soins de santé peut créer un sentiment d'isolement, de stigmatisation et d'impuissance pour ceux qui sont confrontés à ces obstacles.