Un conflit relationnel chronique a été découvert avoir un impact négatif significatif sur la satisfaction sexuelle, l'excitation et la qualité des relations à long terme. Des études montrent que les personnes qui sont exposées à des niveaux élevés de conflit dans leur relation romantique rapportent des taux inférieurs de désir sexuel, d'excitation et de fréquence de l'activité sexuelle par rapport à ceux qui ne subissent pas de tels facteurs de stress. De plus, les couples qui sont confrontés à des conflits chroniques ont tendance à déclarer des niveaux plus élevés de méfiance, de ressentiment et de frustration, ce qui peut entraîner une diminution du niveau de proximité et de communication. Cet article explore comment un conflit relationnel chronique affecte ces éléments clés du fonctionnement sexuel et de l'intimité, et quelles mesures un couple peut prendre pour atténuer son impact sur sa santé dans une relation.
Une étude qui a examiné le lien entre le conflit et la satisfaction sexuelle a montré que les participants qui ont signalé un niveau de stress relationnel plus élevé ont connu une baisse plus importante de la satisfaction sexuelle au fil du temps que ceux qui avaient un niveau de tension interpersonnelle plus faible. Une autre étude a révélé que les personnes qui s'estimaient plus à risque de rompre le mariage étaient moins susceptibles d'avoir une activité sexuelle que celles qui ne se sentaient pas menacées par la stabilité de leur relation. Ces résultats suggèrent que le conflit peut avoir un impact négatif sur les facteurs individuels et en couple liés à la sexualité, y compris l'estime de soi et l'engagement dans les relations.
En outre, des études montrent que le conflit chronique joue également un rôle dans l'exposition aux niveaux d'excitation lors des contacts sexuels. Les personnes qui éprouvent de fréquentes controverses ou des désaccords avec leur partenaire peuvent devenir hypervigilantes aux menaces et aux signaux potentiels liés à leur relation, ce qui les rend moins sensibles aux stimuli sexuels. Cela se traduit par une diminution de la sensibilité des organes génitaux, de la difficulté à atteindre l'orgasme et de la satisfaction sexuelle globale.
En outre, les partenaires qui ne peuvent pas résoudre efficacement les conflits peuvent participer à des stratégies d'évasion telles que le refus ou l'hostilité lors de contacts sexuels, réduisant encore la probabilité d'avoir des expériences agréables.
Il ressort de la littérature existante que les conflits relationnels chroniques ont des conséquences importantes sur le fonctionnement sexuel et la qualité des relations à long terme. Pour résoudre ce problème, les couples peuvent participer à différents types de thérapies visant à promouvoir les compétences de communication, de résolution de problèmes et de formation de l'empathie.
Par exemple, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une approche qui enseigne aux gens comment identifier et modifier les modèles de pensée inadaptés qui contribuent à la dynamique négative des relations. D'autres approches incluent la thérapie axée sur les émotions (EFT), qui se concentre sur le renforcement du lien émotionnel par l'amélioration de la proximité et de la vulnérabilité entre les partenaires.
En fin de compte, en reconnaissant le lien entre les facteurs de stress relationnels et la santé sexuelle, les couples peuvent prendre des mesures actives pour améliorer leur bien-être sexuel et leur état général de relation.
Comment le conflit relationnel chronique affecte-t-il la satisfaction sexuelle, l'excitation et la qualité des relations à long terme ?
On a découvert que les conflits relationnels chroniques ont un impact négatif sur la satisfaction sexuelle, l'excitation et la qualité des relations à long terme. Les chercheurs ont identifié plusieurs mécanismes par lesquels un conflit relationnel chronique peut influencer ces aspects de la relation. L'un de ces mécanismes est l'augmentation du stress et de l'anxiété, car les couples qui vivent des conflits fréquents ont tendance à déclarer des niveaux de stress et d'anxiété plus élevés que ceux qui ne le font pas (p. ex. Schröder et Meston, 2016).