L'article suivant présente une analyse de la façon dont les différentes méthodes littéraires utilisées par les auteurs dans la littérature pour jeunes adultes peuvent aider à développer l'empathie, la pensée relationnelle et la réflexion critique sur les différences entre les lecteurs. La structure narrative est un élément important de la narration qui aide les écrivains à communiquer efficacement leurs messages aux lecteurs. Les écrivains utilisent souvent diverses méthodes telles que la caractérisation, le dialogue, le setting, le conflit, la résolution, le symbolisme et le présage pour créer des histoires attrayantes qui suscitent l'émotion des lecteurs et les amènent à réfléchir sur différents sujets. L'un de ces thèmes importants est l'étude des différences au sein de la société. Grâce aux récits, les auteurs peuvent explorer les thèmes du racisme, de l'inégalité des sexes, du classisme, du handicap, de l'homophobie, de la transphobie, de la persécution religieuse, etc., et explorer les façons dont ils influencent les personnes et les sociétés. La présentation de ces thèmes à l'aide de différents types de personnages, de paramètres, de conflits et de résolutions crée un espace pour les lecteurs de penser de manière critique et de développer l'empathie envers ceux qui sont différents d'eux-mêmes.
Cet article discutera de la façon dont les trois structures narratives différentes utilisées par les auteurs de la littérature YA contribuent à l'empathie, à la pensée relationnelle et à la réflexion critique sur les différences. La première est une narration linéaire ou chronologique qui implique une narration directe de l'histoire du début à la fin. Il peut être considéré comme une structure narrative simple dans laquelle les événements sont présentés dans l'ordre chronologique sans flashbacks ou flashforwards. Ce type de structure permet aux lecteurs de suivre facilement l'intrigue, mais ne fournit pas toujours assez de place pour la réflexion ou la complexité. Dans ce type de narration, les personnages sont généralement représentés comme statiques et unidimensionnels, ce qui rend difficile pour les lecteurs de communiquer pleinement avec eux.
Cependant, certains auteurs utilisent cette structure pour créer des histoires convaincantes qui encouragent les lecteurs à réfléchir à leurs hypothèses sur certains groupes de personnes.
Par exemple, dans « The Hate U Give » d'Angie Thomas, le personnage principal de Starr est témoin de la façon dont son meilleur ami a été abattu par un policier, ce qui l'amène à remettre en question ses privilèges d'une adolescente noire vivant dans un quartier principalement blanc. Tout au long du livre, elle est confrontée au racisme de front, ce qui conduit à une conclusion puissante où elle s'oppose à l'injustice.
La deuxième structure narrative n'est pas linéaire, ce qui comprend le récit de l'histoire non pas dans l'ordre ou le saut entre les périodes. Les récits non linéaires permettent aux écrivains d'explorer plus profondément les émotions et les idées complexes que les idées linéaires, car ils créent un espace pour la réflexion du lecteur à travers les sauts dans le temps. Ils peuvent aussi ajouter du suspense et de l'énigme à l'histoire, créant une tension autour de ce qui se passera ensuite. L'un des sous-types populaires de la narration non linéaire est les souvenirs où les auteurs montrent des événements de différents points dans le passé pour expliquer comment ils affectent les situations actuelles. Dans le film de John Green, « À la recherche de l'Alaska », le personnage principal Miles se souvient de ses années d'école, essayant de comprendre pourquoi son meilleur ami Alaska est mort soudainement. Roman utilise plusieurs souvenirs dans ses chapitres, permettant aux lecteurs de mieux comprendre le caractère de l'Alaska et de développer de l'empathie pour lui malgré leur mort.
Enfin, la narration circulaire se rapporte au moment où l'auteur raconte l'histoire du début à la fin à nouveau, mais avec de nouvelles informations ajoutées à chaque fois. Cette technique permet aux écrivains d'explorer des sujets de différents côtés, créant une expérience plus riche pour les lecteurs qui ont peut-être déjà lu d'autres livres sur des sujets similaires. Les récits circulaires comprennent souvent plusieurs histoires qui se croisent à différents points, ce qui rend difficile de prédire ce qui va se passer.
Par exemple, « Eleanor & Park » Rainbow Rowell utilise ce type de structure narrative, en suivant deux adolescents de différents horizons qui tombent amoureux de problèmes familiaux. Tout au long du livre, nous voyons Eleanor changer avec le temps quand elle commence à rencontrer Park et découvre son vrai « moi ». En explorant les voyages de ces personnages à plusieurs reprises, les lecteurs ont une idée de leur expérience et apprennent que les différences entre les gens ne doivent pas nécessairement être des barrières.
En conclusion, les structures narratives utilisées dans la littérature pour les jeunes adultes permettent aux auteurs d'explorer des sujets complexes liés aux différences à l'aide de différentes méthodes telles que la narration linéaire, non linéaire ou circulaire. Ces types d'histoires aident à développer l'empathie, la pensée relationnelle et la réflexion critique parmi les lecteurs, en offrant un espace de réflexion au lecteur à travers des sauts dans le temps ou des perspectives récurrentes. En lisant la littérature de l'YA, les lecteurs peuvent interagir avec ces idées plus profondément qu'ils ne l'auraient fait autrement, ce qui se traduit par une plus grande compréhension et compassion pour ceux qui sont différents d'eux.
Comment les structures narratives de la littérature jeunesse cultivent-elles l'empathie, la pensée relationnelle et la réflexion critique sur les différences ?
Les structures narratives de la littérature jeunesse peuvent favoriser l'empathie en permettant aux lecteurs de s'identifier à des personnages de différents horizons et points de vue. Cela les encourage à envisager des points de vue différents et à développer une compréhension des différences entre les personnes. La pensée relationnelle progresse également à travers des histoires qui explorent les relations interpersonnelles et les conflits, offrant des exemples de savoir-vivre de communication et de méthodes de résolution des conflits.