Le documentaire devient une forme de médias de plus en plus populaire qui permet aux cinéastes d'explorer des problèmes sociaux importants à travers des histoires personnelles.
Cependant, il y a une grande responsabilité avec cette force, surtout quand il s'agit de représenter des communautés marginales comme la communauté LGBTQ +. En particulier, les documentaristes doivent s'orienter dans les contradictions éthiques entre la narration, le consentement et la défense des intérêts, en représentant la vie queer. Cet article explique comment ces trois éléments se chevauchent et donne des exemples de documentaires illustrant leur importance.
La narration
La narration est la base de tout bon documentaire. Les cinéastes doivent raconter des histoires fascinantes, attrayantes et amusantes, tout en restant fidèles à la vie. Cela peut être difficile quand il s'agit de représenter des vies étranges qui peuvent différer des attentes de la société de base.
Par exemple, des films comme « Paris brûle » et « Celluloïd Armoire » ont exploré la culture underground du bal de New York dans les années 1980 et au début des années 1990, respectivement. Ces films ont été novateurs dans la représentation des transgenres et des gays, mais ils ont également été critiqués pour avoir exploité ces communautés sans les comprendre pleinement.
En plus de raconter des histoires avec précision, les documentaristes doivent tenir compte de la façon dont leur travail affecte ceux qui sont représentés dans le film. Cela signifie obtenir le consentement éclairé de tous les acteurs avant le tournage et respecter leur vie privée tout au long du processus.
Par exemple, dans le cas d'un documentaire sur l'activisme en rapport avec le VIH/sida intitulé « Comment survivre à la peste », le réalisateur David France a obtenu de ses sujets une large autorisation pour utiliser des vidéos et des interviews du mouvement ACT UP. Il a également travaillé en étroite collaboration avec un psychologue pour s'assurer que personne n'a été blessé dans le film.
Le consentement est essentiel à la narration éthique, car il permet aux sujets de contrôler la façon dont ils sont représentés à l'écran. Sans le consentement approprié, les cinéastes risquent d'exploiter ou de nuire à leur réputation. Comme le montre Tongues Untied, un film sur les gays noirs à New York, certains participants se sont sentis objectifs après la sortie du film en raison de son contenu sexuel. Le réalisateur Marlon Riggs a pris grand soin de demander à chaque sujet ce qu'il pouvait inclure et exclure de la version finale, la création d'une image intime mais nuancée de la vie queer.
Enfin, le plaidoyer est crucial pour les documentaires qui visent à sensibiliser à des questions importantes comme les droits LGBTQ +.
Cependant, cela peut créer une tension entre raconter des histoires et accepter lorsque les cinéastes veulent démontrer des militants qui luttent pour le changement. Dans le film « La mort et la vie de Marsha P. Johnson », le réalisateur David France a étudié la vie et la mort d'une activiste transgenre culte qui luttait contre l'arbitraire de la police. Alors que certains ont loué le film pour avoir couvert une étrange résistance, d'autres l'ont critiqué pour ignorer le contexte social plus large associé à son assassinat.
En conclusion, la navigation sur l'éthique dans le documentaire exige un examen attentif des trois éléments: la narration, le consentement et l'avocat. Les cinéastes doivent équilibrer leur désir de raconter des histoires puissantes avec le respect de ceux qui apparaissent dans le film. Ils doivent également préserver l'intégrité tout en défendant des causes importantes. De cette façon, ils peuvent créer des films impressionnants qui représentent exactement la complexité d'une vie étrange.
Comment les documentaristes surmontent-ils les contradictions éthiques entre le récit, le consentement et la propagande en présentant la vie queer ?
Les documentaristes sont confrontés à de nombreuses considérations éthiques en dépeignant des vies étranges à l'écran. L'un des plus importants est l'interaction entre la narration, qui implique une représentation vraie de l'expérience des personnages et l'obtention d'un consentement de leur part à leur image, ce qui peut les rendre vulnérables ou exposés. De plus, un avocat peut se heurter à ces valeurs s'il se traduit par un changement d'histoire ou une déformation de la réalité.