Les normes de genre sont des règles socialement conçues qui définissent ce que l'on attend des hommes et des femmes dans la société en fonction de leur sexe biologique. Ces normes varient selon le temps et le lieu, mais elles reposent traditionnellement sur des structures patriarcales où les hommes ont une grande part du pouvoir et du contrôle dans les institutions sociales, telles que le mariage, la vie familiale et l'emploi.
Cependant, il y a une augmentation de l'activisme féministe qui défie ces normes en prônant une plus grande égalité entre les sexes et en remettant en question la façon dont elles affectent les relations de pouvoir dans les relations. Ce changement a entraîné un changement de génération dans les normes de genre qui affectent la dynamique relationnelle entre les partenaires. L'article examinera ces relations à l'aide de données empiriques et de bases théoriques.
Données empiriques
Étude réalisée par Smith et al. (2018) ont constaté que les jeunes générations ont tendance à être moins traditionnelles en ce qui concerne les rôles de genre que les précédentes. Ils ont constaté que les millenials étaient plus susceptibles de rejeter les rôles et les attentes rigides du genre, tandis que la génération Z était encore plus ouverte à briser les barrières autour de l'identité de genre. On peut voir cette tendance dans la reconnaissance croissante des relations homosexuelles, des identités non binaires et de la fluidité de l'expression sexuelle. Selon Malkin (2020), « ces changements reflètent un désir d'autonomie et d'expression chez les jeunes qui se voient plus libres que les générations précédentes ». Ces changements s'appliquent également au travail domestique, où les femmes participent désormais également aux tâches ménagères et aux tâches de garde d'enfants.
Les fondements théoriques
Des théoriciens comme Judith Butler affirment que le sexe est performatif et non biologiquement fixe - ce qui signifie que les gens construisent activement leur sexe par le biais de la langue, du vêtement, du comportement et de l'interaction avec les autres. La théorie de Butler suggère que le sexe n'est pas fixe, mais peut être harmonisé et modifié au fil du temps en fonction de facteurs contextuels tels que la socialisation ou les conditions économiques. Selon Butler (1990), « le genre se réalise par la répétition et le renforcement dans différentes institutions », y compris le mariage et la vie familiale. En remettant en question les normes traditionnelles de genre au sein de ces institutions, de nouveaux rapports de force ont été établis qui peuvent conduire à une dynamique relationnelle plus juste entre les partenaires.
En outre, le féminisme intersectoriel affirme que le genre croise d'autres catégories sociales, comme la race et la classe, ce qui rend difficile pour un groupe de sortir complètement des structures oppressives. L'intersection reconnaît que les différents groupes sont opprimés différemment sur la base des identités multiples qu'ils détiennent en même temps, soulignant ainsi la nécessité d'une action collective vers le changement.
Comment les changements générationnels dans les normes de genre affectent-ils la dynamique du pouvoir relationnel ?
Les changements générationnels dans les normes de genre ont eu un impact significatif sur la dynamique du pouvoir relationnel dans les relations. Au fur et à mesure que la société évolue, la reconnaissance de l'égalité entre les sexes s'accroît, ce qui se traduit par une répartition plus équilibrée du pouvoir. Ce changement a réduit les rôles traditionnels du genre, permettant aux gens d'explorer leur identité unique et de poursuivre leurs objectifs avec plus de liberté. Cela a également conduit à redéfinir ce qui constitue des relations saines et comment elles sont formées et entretenues.