L'idée qu'il n'y a que deux sexes binaires - masculin et féminin - est profondément enracinée dans la société depuis des siècles, mais ce point de vue binaire commence à être contesté en raison de la visibilité accrue des personnes qui ne s'identifient pas à ces catégories. Ce changement pourrait en grande partie être dû à une représentation accrue de personnes étranges dans les médias, comme la musique, les films et les émissions de télévision. En montrant des images variées et nuancées du genre et de la sexualité, ces médias peuvent informer les téléspectateurs sur les identités alternatives, défier les hypothèses hétéronormatives et encourager une attitude plus inclusive à l'égard des expériences non binationales.
Représentation queer dans la musique
La musique joue depuis longtemps un rôle important dans la formation de l'attitude de la société envers le sexe et la sexualité, et ces dernières années, il y a eu une augmentation des artistes qui s'identifient ouvertement comme LGBTQ +, en particulier parmi les stars de la pop. Parmi ces artistes, des chanteurs tels que Sam Smith, Demi Lovato et Hayley Kiyoko ont tous écrit des chansons sur leur propre expérience de kaming-out ou des recherches sur leur identité. La popularité de ces artistes indique que de nombreux auditeurs sont réceptifs à ce type de narration et que cela peut aider à normaliser des identités non traditionnelles.
Un exemple de la façon dont la musique peut défier l'hétéronormative est l'utilisation des pronoms.
Par exemple, dans sa chanson "Excuses", Haley Kiyoko chante: "Je n'ai besoin d'aucune excuse/Aimer une fille. Elle utilise le mot « fille » au lieu de « femme » ou « elle » parce qu'elle veut souligner le fait qu'il n'y a rien de féminin dans les femmes - plutôt, elle aime simplement une autre personne. Ce faisant, elle récuse l'idée qu'il faut s'adapter à certains rôles de genre pour être considéré comme attrayant ou souhaitable.
De même, la chanson de Demi Lovato « Cool for the Summer » comprend des textes comme « You know what they said about girls with tattoo/May just mean we not enough good for you/But I don't wanna your property/Non, I don't wanna be your property ». En remettant en question les notions traditionnelles de féminité, la chanson encourage les auditeurs à revoir leurs hypothèses sur ce qui rend quelqu'un « cool » ou « sexy ».
La représentation queer dans le cinéma
Le film a également joué un rôle important dans la formation de l'attitude de la société à l'étrange: des films comme « Gorbatya Mountain » et « Moonlight » ont gagné la reconnaissance des critiques pour leurs images de relations queer complexes. Ces films ont aidé à attirer l'attention des personnes LGBTQ + et ont montré au public que l'amour entre deux personnes du même sexe peut être aussi beau et significatif que toute autre forme de romantisme.
Un exemple de la façon dont un film peut défier l'hétéronormative est l'inclusion de personnages non binaires.
Par exemple, dans « La fille du Danemark », Eddie Redmain joue une femme transgenre nommée Lily Elbe, qui subit une opération de confirmation du sexe à Copenhague dans les années 1920. En montrant un personnage transgenre dont l'identité est confirmée et non pathologisée, le film aide le public à comprendre l'expérience unique de ces personnes et récuse l'idée qu'il faut se conformer à des rôles de genre rigoureux.
De plus, des films comme « Appelez-moi » explorent la complexité de la sexualité et du désir sans recourir à des stéréotypes ou des clichés. Le personnage principal d'Elio se bat contre ses propres sentiments envers Oliver, qui, selon lui, mettra en danger sa relation avec sa copine Marcia.
Cependant, ce conflit souligne le fait que de nombreuses personnes éprouvent de la fluidité dans leurs désirs sexuels au fil du temps, et suggère qu'il existe plusieurs façons d'exprimer la proximité.
La représentation queer dans la culture populaire
La culture populaire, y compris les réseaux sociaux, les émissions de télévision et les livres, a également joué un rôle important dans la formation de l'attitude de la société envers l'étrangeté.
Par exemple, des émissions comme Orange Is the New Black montrent des personnages féminins forts qui parlent ouvertement de leurs personnalités et de leurs relations. Cette présentation incite les téléspectateurs à revoir leurs hypothèses sur ce qui constitue une relation « normale » ou acceptable.
De même, les mèmes de TikTok incluent souvent des sujets LGBTQ + dans des blagues ou des parodies. Ces vidéos aident à normaliser les impressions étranges et permettent de nouvelles formes d'humour et d'expression qui pourraient ne pas être possibles autrement.
En général, l'augmentation de la visibilité des gens étranges dans la musique, le cinéma et la culture populaire peut défier les idées hétéronormatives et stimuler une attitude plus inclusive à l'égard des expériences non binaires. En présentant des images d'identité complexes et nuancées, ces médias peuvent informer le public sur les identités alternatives et promouvoir une plus grande reconnaissance et compréhension parmi tous les membres de la société.
Comment une étrange représentation de la musique, du cinéma et de la culture populaire défie-t-elle l'hétéronormative et façonne-t-elle l'attitude du public envers le sexe et la sexualité ?
La représentation queer dans la musique, le cinéma et la culture populaire remet en question l'hétéronormalité, démontrant que les personnalités non hétérosexuelles peuvent être réussies et influentes dans différents domaines du divertissement. Cet impact modifie la perception de la société sur ce que signifie s'identifier comme LGBTQIA +, ce qui se traduit par une plus grande reconnaissance et compréhension. La représentation permet également aux personnes qui peuvent se sentir isolées ou invisibles de communiquer avec des personnages ou des artistes dont l'expérience reflète la leur.