Le lien entre l'expérience des enfants et le désir sexuel d'un adulte est largement reconnu. Une expérience d'enfant méprisante ou offensante peut entraîner une faible estime de soi, de l'anxiété et de la peur qui peuvent entraver une expression sexuelle saine plus tard dans la vie.
Cependant, des études récentes montrent que les interactions précoces positives avec les dispensateurs de soins peuvent également influencer l'approche de la sexualité d'une personne. Cet article examinera comment ces deux types d'expériences affectent le désir sexuel des adultes en période de vulnérabilité ou de stress. Le rôle du style d'attachement et des facteurs psychologiques tels que le traumatisme et la honte dans cette relation seront également examinés. Pour comprendre ces liens, il est important de prendre en compte les fondements biologiques de la sexualité humaine, y compris les changements hormonaux et les processus neurologiques associés à l'excitation sexuelle et à la réaction.
En outre, les influences culturelles doivent être prises en compte, car les normes sociales relatives au sexe, à la sexualité et à la dynamique du pouvoir peuvent façonner la perception et le comportement des personnes liées au sexe. En conclusion de l'article, nous examinerons comment les adultes peuvent gérer les traumatismes passés et améliorer leur vie sexuelle grâce à la thérapie et d'autres interventions.
L'expérience de l'enfance
Les adultes qui ont vécu une enfance négligente ou abusive sont plus susceptibles d'avoir des difficultés à atteindre la satisfaction sexuelle à l'âge adulte en raison d'un sentiment d'indigne, de peur et de honte. (Brown & Lenton, 2018).
Par exemple, l'étude a révélé que les femmes qui ont déclaré avoir subi de la violence émotionnelle pendant l'enfance avaient un niveau de lubrification vaginale plus faible pendant la stimulation sexuelle que celles qui ne l'avaient pas fait (Fisher et al., 2017). Les enfants oubliés manquent souvent d'affection fiable pour les soignants et peuvent développer une image de soi négative, ce qui augmente la probabilité qu'ils évitent d'être proches de leurs partenaires (Wells, 2013). Inversement, les interactions précoces positives avec les dispensateurs de soins peuvent favoriser un sentiment de sécurité et de confort, ce qui peut mener à une plus grande ouverture à la recherche sexuelle plus tard dans la vie (Oppenheimer et al., 2014). Ces expériences peuvent former un style d'attachement individuel qui affecte la façon dont ils perçoivent et réagissent aux contacts sexuels. Les personnes ayant un style anxieux ou évitant peuvent se sentir moins à l'aise de commencer ou de participer à des activités sexuelles (Rosenstein, 2016), tandis que les personnes ayant des styles sûrs sont mieux à même de forger des relations saines fondées sur la confiance et la réciprocité (Bardeen et Fraley, 2009).
Cependant, il est important de noter que ces liens sont complexes et ne prédisent pas nécessairement tous les aspects du comportement sexuel des adultes.
Facteurs biologiques
Les hormones et les processus neurologiques jouent un rôle dans la formation du désir sexuel. Le cerveau émet de l'ocytocine, parfois appelée « hormone de l'amour », lorsque les gens ressentent un toucher physique ou un orgasme, ce qui se traduit par une sensation d'intimité et de connectivité (Sachdev et al., 2018). Cette hormone favorise également le lien social et la confiance, de sorte que les personnes dont les niveaux sont faibles en raison d'une enfance négligée peuvent avoir du mal à se sentir en sécurité pendant les rapports sexuels (Fisher et al., 2017).
De plus, les hormones du stress telles que le cortisol peuvent interférer avec l'excitation sexuelle et la productivité en réduisant le flux sanguin vers les organes sexuels (Goldstein et al., 2015). Les personnes qui ont subi des traumatismes ou des mauvais traitements pendant leur enfance peuvent avoir des niveaux plus élevés de cortisol pendant les moments de stress, ce qui augmente la probabilité qu'elles abandonnent leur intimité (Wells, 2013). Les événements traumatisants peuvent également entraîner l'hyperviseur et l'évitement des comportements liés aux contacts sexuels, ce qui affecte les réactions cognitives et émotionnelles (Nemeth, 2016).Des facteurs psychologiques tels que la honte et le sentiment de culpabilité peuvent compliquer les choses, car ils rendent plus difficile l'étude de leurs désirs et leur expression crédible (Brown & Lenton, 2018).
Influences culturelles
Les normes culturelles relatives au sexe, à la sexualité et à la dynamique du pouvoir façonnent la perception et le comportement individuels liés au sexe. Les enfants oubliés peuvent assimiler des rapports selon lesquels le sexe est dangereux ou erroné, ce qui entraîne une attitude négative à l'égard du plaisir sexuel (Oppenheimer et al., 2014). Ceux qui ont subi des violences physiques ou sexuelles peuvent lier ces actes à la douleur, à la peur ou à l'humiliation, créant des obstacles supplémentaires à une expression sexuelle saine (Rosenstein, 2016). Les pressions sociales visant à s'adapter aux rôles traditionnels du genre peuvent également influencer le comportement sexuel des adultes, en particulier pour ceux qui ne s'identifient pas comme étant des hétérosexuels cisgenres (Fisher et al., 2017).
De plus, les groupes marginalisés, comme les personnes de couleur, les immigrants ou les membres de la communauté LGBTQ +, sont confrontés à des défis particuliers en matière d'accès à une éducation et à un soutien sexuels sains (Goldstein et al., 2015). Ces influences culturelles doivent être reconnues pour remédier aux traumatismes passés et améliorer le bien-être sexuel.
Éliminer les traumatismes passés
La thérapie peut aider les gens à survivre aux traumatismes passés et à résoudre les problèmes d'affection qui affectent leur vie sexuelle. Les traitements axés sur l'attachement visent à établir des relations sûres entre les clients et les thérapeutes,
Comment les expériences enfantines avec affection ou négligence façonnent-elles l'intensité du désir sexuel des adultes, surtout en période de vulnérabilité ou de stress ?
Plusieurs études ont montré que l'expérience de la petite enfance, y compris les styles de lien parental et les modèles d'attachement, peut influencer le développement du désir sexuel et de l'excitation à un âge ultérieur. Les enfants qui grandissent avec des parents chaleureux et réceptifs peuvent être plus susceptibles de développer un attachement sûr et de se sentir à l'aise d'exprimer leurs besoins et leurs désirs, ce qui peut conduire à des relations romantiques plus saines à l'âge adulte.